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Dans cet épisode, je vous partage en toute transparence pourquoi nous avons choisi d'avoir un enfant unique. J'explore les nombreux avantages de notre choix, malgré la société qui laisse souvent entendre qu’une famille de trois est incomplète. Plus précisément, j’aborde des thèmes tels que la liberté, le temps, la simplicité de la vie quotidienne et l’équilibre. Je discute également des idées reçues sur les familles avec un seul enfant et comment nous avons navigué à travers les opinions et les attentes sociales. J’aborde très rarement le sujet de la parentalité, mais je sens que ce sujet important doit être exposé. Rejoignez-moi pour une conversation honnête et plus personnelle sur notre expérience unique de la parentalité et pourquoi nous avons choisi d'avoir un enfant unique.
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Je parle rarement de parentalité! J’ai déjà écrit un billet de blogue intitulé : je suis enfant unique et je suis normale. Ce billet, bien qu’aucunement liée à ma niche, avait fait beaucoup jaser! Je parlais davantage de mon expérience parce que oui, je suis moi-même enfant unique.
Alors que j’étais récemment à la recherche de sujets un peu plus personnels et plus légers pour le début de la saison estivale, j’ai reçu un message sur Facebook venant d’une fille que je ne connais pas et qui m’a fait une suggestion très précise. Elle a écrit : « Si tu as choisi d’avoir un seul enfant, c’est pour quelles raisons? Il y a peut-être des liens avec les concepts que tu enseignes. » Et en effet, il y a plusieurs lien.
Mon intention d’aujourd’hui est de vous parler de notre choix, pas de vous faire croire qu’avoir un enfant c’est mieux que 2, 3 ou 4. Je veux aussi vous faire prendre conscience que c’est possible d’être une famille complète à 3, et que nous avons fait le choix conscient d’avoir un enfant.
Je vous exposerai donc dans l’épisode du jour (1) mon expérience en tant qu’enfant unique, (2) pourquoi nous avons choisi d'avoir un enfant unique et (3) à quoi ressemble vraiment notre réalité avec un enfant unique d’aujourd’hui 5 ans.
1. Mon expérience en tant qu’enfant unique
J’ai vraiment adoré mon expérience d’enfant unique, et je l’aime encore. Bien que je serais curieuse de savoir ce que c’est d’avoir un frère ou une sœur, ne l’ayant jamais vécu, cela ne me manque pas. Lorsque j’étais jeune, entre 5 et 8 ans, je demandais souvent un frère ou une sœur comme cadeau de fête et de Noël à mes parents. Ils m’ont toujours expliqué pourquoi il n’y aurait pas d’autres enfants que moi et ce que ça changerait si j’avais un frère ou une sœur. J’ai l’impression d’avoir une relation très spéciale avec mes parents, même encore aujourd’hui, comme les trois mousquetaires. Cette complicité est un beau cadeau. Personnellement, je ne me suis jamais sentie seule ou délaissée car j’avais des amis dans ma rue avec qui je pouvais jouer. Je suis consciente que j’ai bénéficié de certains privilèges auxquels je n’aurais peut-être pas eu droit si j’avais eu des frères et sœurs, comme plus de voyages, plus de sorties, et des études payées. Sans le vouloir, mes parents m’ont bien préparée à être mère d’un enfant unique, car ils ont tracé ce chemin à une époque où il était très marginal de ne vouloir qu’un seul enfant. La pression sociale était forte, avec des remarques telles que "Un enfant, ce n'est pas assez", "Elle sera trop gâtée", "Vous ne pensez qu'à vous et pas à elle", "Elle sera toujours toute seule et grandira sans frère et sœur", "Vous êtes égoïstes", "Vous défiez la loi de l'Église", "Vous brisez le moule et la tradition de fonder une grande et vraie famille", et "Si votre enfant meurt, vous n'en aurez plus". Ce sont des phrases que ma mère m’a textuellement envoyées.
2. Pourquoi nous avons choisi d'avoir un enfant unique
C’est un choix. Mon chum et moi voulions un seul enfant avant même de concevoir notre fils. Nous avons donc reçu plusieurs commentaires dans le même genre et je sentais parfois une certaine pression à « faire » un autre enfant une fois que Harrison est né. Cependant, ces commentaires et cette soi-disant pression ne m’ont jamais dérangée. Je trouvais ça drôle, en fait, parce que j’étais tellement préparée que j’aurais pratiquement trouvé anormal de ne recevoir aucun commentaire. Nous ne sommes plus dans les années 80, et encore moins dans les années 50, mais les familles de trois qui sont volontairement trois sont encore rares. Je connais aussi des mamans qui flirtent avec l’idée de n’avoir « qu’un seul enfant » et qui se sentent mal et ne sont pas certaines que c’est une bonne idée. Personnellement, j'ai eu une si belle expérience que cette expérience positive a dû influencer mon chum.
Équilibre personnel et professionnel
Je suis carriériste, ma carrière est importante pour moi et je veux pouvoir y accorder du temps sans culpabilité. Je veux aussi être disponible pour ma famille quand il le faut, et ne pas avoir l’impression de courir à tous les soirs de la semaine ou à faire le taxi à chaque heure du jour. Je voulais être mère et je voulais une grande carrière. Je trouve donc qu’un seul enfant offre un bel équilibre.
Ça coûte cher! (voilà, c’est dit…!)
On ne va pas se le cacher, avoir un enfant ou en avoir 4, ce n’est pas le même prix! Mes parents me l’ont fait comprendre alors que j’étais très jeune. Vous me direz que chaque enfant n’est pas une dépense, mais plutôt un investissement … et vous avez 200% raison. Cependant, pour investir, ça demande de l’argent. Je pense ici que ça dépend des priorités. Une fille qui a eu, par exemple, une relation exceptionnelle avec sa sœur va possiblement vouloir recréer ceci. Cette relation spéciale à recréer sera prioritaire versus le coût engendré par un 2e enfant. C’est une question de priorité. Moi, je ne peux pas vraiment comprendre c’est quoi d’avoir un frère ou une sœur, car je n’en ai pas. Cependant, je suis persuadée que si j’avais une relation aussi exceptionnelle que certaines de mes amies ont avec leurs sœurs, j’aurais possiblement voulu plus d’un enfant. De notre côté, on veut payer pour ses études pour l’aider à démarrer sa vie, on veut voyager plus, notamment partir un an. On peut être présents à 100% pour lui.
Pour notre couple.
Au départ, je ne vous aurais jamais donné cet argument, mais aujourd’hui, je peux affirmer que je fais encore ce choix d’avoir un enfant unique pour mon couple. J’ai l’impression que je recommence à avoir une vie de couple … et mon fils a 5 ans. Personnellement, je ne suis pas prête à mettre mon couple en pause pendant 10 ans (le temps qu’on élève les enfants), parce que dans 10 ans, mon chum et moi on va véritablement s’être perdus, et nous ne nous reconnaitrons plus.
3. Notre réalité d'aujourd'hui
Harry a actuellement 5 ans et demi, il est encore en préscolaire à la garderie et il entre en maternelle à l'automne. Nous sommes comblés. Nous sommes complets. Nous sommes un trio solide! Ça nous offre également plus de simplicité. Avoir un enfant, c’est déjà complexe… Aller faire l’épicerie peut devenir un défi. On ne le fait jamais garder par choix et j’ai vraiment le sentiment que nous avons une vie simple.
On a également plus de temps! Nous ne courons jamais après le temps la semaine et notre horaire familial est très léger. On ne se le cachera pas : plus on a d’enfants, plus ça demande du temps. Quand ils grandissent, ils deviennent plus autonomes, mais d’autres éléments demandent du temps (les activités, les sports, les déplacements, etc.). Cette envie d’avoir plus de temps nous a grandement motivés dans notre décision parentale.
Ça engendre aussi moins de dépenses. Nous envisageons déjà faire des choix futurs qui seraient différents si nous avions plusieurs enfants (écoles privées, etc.). Nous planifions aussi toujours nos voyages en fonction de notre fils. Nous faisons souvent des escapades à l’hôtel. Nous voyageons à trois et notre intention est de voyager souvent. Nous ne le ferions pas autant avec plusieurs enfants.
Le fait d'avoir un seul enfant nous offre aussi plus de flexibilité, plus de liberté, plus de choix. L’été prochain, je risque de le garder souvent avec moi. Ça me permettra de créer de beaux souvenirs. Si j’en avais plus d’un, je ne le ferais pas. Et dès qu’il est moindrement malade, je le garde avec moi. Si j’en avais plus d’un, je tenterais toujours de l’envoyer à la garderie (car sinon, je ne travaillerais jamais, hihi). Tout ça me permet de lui accorder plus de temps et me dédier à lui à 100%.
CONCLUSION
Avoir un enfant, ce n’est pas mieux ou pire que d’en avoir plusieurs, c’est un choix. Point. Alors que la société valorise, les familles de deux enfants, je crois que c’est important de se questionner pourquoi on veut un enfant (première question!) et pourquoi on en veut un second (et ainsi de suite si vous en voulez d’autres). Dans notre cas, nous pensions à notre style de vie et à notre vision future avant de penser au nombre d’enfants que nous voulions. C’est pourquoi nous avons choisi d'avoir un enfant unique. Plusieurs font comme nous aussi, mais ayant une vision différente et aspirant à un style de vie différent, ils font le choix d’avoir plus d’un enfant, et c’est parfait ainsi.
Retenez qu’une famille de 3 est une famille tout aussi complète qu’une famille de 4, 5, 6 ou plus. Ce n’est pas la quantité d’enfants qui compte dans une famille, mais la quantité d’amour!
Si vous avez des questions, écrivez-moi! Je trouvais juste très intéressant de vous présenter les raisons qui se cachent derrière notre décision d’avoir un enfant unique, parce que c’est en réalité bien lié à ce que j’enseigne via mon entreprise.
Émilie xo
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